Ce mercredi 2 mai 2012, le temps va suspendre son vol dans cette campagne présidentielle. A partir de 21 heures, quelque 20 millions de Français auront les yeux rivés sur leur téléviseur pour le grand et unique débat d'entre-deux-tours. Un grand classique des élections présidentielles depuis le premier débat télévisé de 1974 mais pimenté cette année par un paramètre inédit: pour la première fois, le président sortant, Nicolas Sarkozy, y tient le rôle de challenger quand son rival socialiste, François Hollande, fait figure de favori. BILLETS DE BLOG | Anne Sinclair: Souvenirs de débats Le traditionnel débat télévisé avant le deuxième tour de l'élection présidentielle est à la fois un rituel, un spectacle et une épreuve. Le rituel est relativement récent en France, le premier du genre datant du 10 mai 1974. Il paraîtrait désormais inconcevable que les candidats français ne s'y plient pas, même si ce fut le cas en 2002. Le spectacle est attendu par des millions de personnes, qui ont l'impression d'assister à une joute à mort entre deux gladiateurs, dont l'un doit rester sur le tapis et l'autre proclamé vainqueur à quelques jours du deuxième tour. | | Dominique Sopo: La défaite et le déshonneur En déclarant ce mardi 24 avril à Longjumeau que "Le Pen est compatible avec la République", Nicolas Sarkozy a dépassé une ligne rouge que jamais aucun président de la République n'avait franchie. | | Benjamin Djiane: Médias: le vrai grand débat Comme son ami Silvio Berlusconi en Italie, Nicolas Sarkozy a voulu imposer, alors même que les nouveaux moyens de communication ont transformé la relation que les citoyens peuvent avoir avec l'information, un modèle où les médias sont le bras armé du pouvoir politique. | | Fathi Derder: Pourquoi il faut en finir avec ce cirque présidentiel quinquennal Oui, il y aura en France "Ze débat". Mais ensuite, il faudra passer aux choses sérieuses. Le dialogue, la reconstruction libérale et durable, avec des citoyens responsables. Et pour y arriver, il faudra un jour renoncer au cirque quinquennal de la présidentielle. "Tuer le père", en somme... | | Caroline Eliacheff: Croissance continue on ne remercie jamais les enfants pour le nombre d'emplois qu'ils créent. Pensez à ceux qui les mettent au monde, ceux qui les soignent, ceux qui les gardent, ceux qui les éduquent, ceux qui les emmènent en vacances sans parler des industries qui leur sont entièrement consacrées des couche-culottes à l'alimentation en passant par les jeux et jouets et l'habillement. | | LES PLUS LUS SUR HUFFINGTONPOST.FR |